logo-campus-jasmin   Le Campus Jasmin, un centre d'apprentissage pour les métiers de la beauté

    Le Campus Jasmin regroupe un CFA et un lycée professionnel
    dédiés aux métiers de la coiffure et de l'esthétique.
    Il accueille en moyenne 400 apprentis, de CAP à Bac +2.

    Le campus offre un cadre d'apprentissage moderne et inspirant
    afin de préparer les étudiants à devenir des professionnels qualifiés et recherchés

    👉 Pour plus d'info : campusjasmin.fr

 

Témoignage de Véronique Fontan (Présidente), Bruno Viguié (Directeur) et Laetitia Bordonado (Formatrice coordinatrice)

 

Alors qu'ils sont à l'aube de leur carrière professionnelle, les apprentis n’ont pas toujours conscience des impacts que leur futur métier peut avoir sur leur santé. Cela est particulièrement vrai dans le monde de la coiffure, où les risques sont souvent minimisés alors qu’ils sont bien présents.

Ce constat est partagé par Prevaly et le Campus Jasmin, qui ont décidé d'unir leurs forces pour sensibiliser les travailleurs de demain. Une collaboration qui a donné naissance à plusieurs projets, notamment l’intégration d’une sensibilisation aux risques professionnels dans le cursus d’apprentissage.

Découvrez le témoignage des différents acteurs qui ont contribué à la mise en place de cette sensibilisation. 

Mme Fontan, comment la collaboration entre Prevaly et le Campus Jasmin a-t-elle vu le jour ?

La rencontre est née d'une volonté commune d’impulser de bonnes pratiques préventives aux futurs professionnels.

Notre CFA, avec 60 ans de savoir-faire, affirme une légitimité solide dans l’univers exigeant de la coiffure. Son histoire incarne l’excellence artisanale et la transmission de compétences précieuses à des générations d’apprentis.

Pour nous, la santé au travail est une priorité, à la fois pédagogique et éthique.

Dans ce domaine, Prevaly a rapidement été identifié comme un partenaire stratégique.

Prevaly collabore depuis plusieurs années avec l’Union Nationale des Entreprises de la Coiffure de Haute-Garonne. Ensemble, nous menons un projet majeur de prévention : la mise en place d’un salon pilote, qui pourrait voir le jour dans nos futurs locaux.

Ce salon servira de modèle aux jeunes coiffeurs, pour visualiser concrètement comment aménager un espace en tenant compte des contraintes des lieux, tout en adoptant une configuration optimale pour le bon fonctionnement de l’activité.

Au-delà de ce projet, nous avons identifié le besoin de mener des actions à court terme auprès des jeunes apprenants.

Au Campus Jasmin, nous accueillons chaque année 500 apprenants. Il nous semblait essentiel de les informer sur les risques du métier et sur les leviers possibles pour les limiter, afin de préserver leur capital santé.

Avec l’appui des professionnels de Prevaly, nous avons organisé une sensibilisation destinée aux étudiants en CAP, répondant à une double exigence :

  • former des apprenants conscients des risques liés à leur futur métier,

  • promouvoir des conditions de travail durables dès leur entrée en formation.

Mme Fontan directrice du campus Jasmin collabora avec Prevaly
M Viguie du campus Jasmin collabore avec Prevaly

Mr Viguié, quelles étaient vos attentes par rapport à cette sensibilisation ?

Il nous semble essentiel d’informer les apprenants dès le premier niveau de formation.

Au Campus Jasmin, nous sommes pleinement conscients des risques professionnels auxquels les coiffeurs sont exposés :

  • Les troubles musculosquelettiques (TMS) : postures contraignantes, gestes répétitifs, station debout prolongée...

  • Les risques chimiques : manipulation de produits capillaires (colorations, décolorants, permanentes...), émanation de substances volatiles (spray, lissage brésilien à la kératine...)

  • Les risques psychosociaux (RPS) : cadence de travail, stress, relation client...

Avoir conscience de ces risques et savoir s’en prémunir, c’est la première étape pour durer dans le métier. Nous voulons vraiment éviter que les coiffeurs soient complètement usés à 50 ans. La sensibilisation nous a semblé être la méthode la plus directe pour véhiculer ces messages de prévention.

Elle permet d’encourager l’adoption de bonnes pratiques en salon dès les premières expériences professionnelles. D’autant plus que ces jeunes deviendront, pour certains, employeurs à leur tour et transmettront ces bonnes pratiques à leurs propres apprentis.

 

Comment s'est organisée la sensibilisation ?

Elle s’est articulée autour d’ateliers pratiques animés par des intervenants de Prevaly.

Prevaly a créé des supports sous forme de jeux innovants et interactifs, apportant un côté ludique très apprécié des jeunes.

Des quiz, une démonstration de gestes sécurisés, un repérage des produits chimiques et des explications sur leurs substituts possibles ont été proposés.

Le tout a été enrichi de retours d’expérience et d’études de cas.

La sensibilisation était claire, sans culpabilisation. Nous tenions à ce que nos apprentis comprennent l’importance de la prévention.

L’enjeu est de commencer à changer les pratiques pour que les coiffeurs de demain puissent faire carrière sans que leur santé en pâtisse.

Mme Bordonado, comment vos élèves ont-ils vécu la sensibilisation ?

Le format était dynamique, ludique et propice au dialogue, ce qui a suscité de vrais échanges.

Ces sujets s’intègrent très bien dans leur parcours d’apprentissage, puisque des notions de Prévention Santé Environnement sont déjà au programme.

Mais l’intervention de Prevaly a donné plus de poids au message, car il était porté par des professionnels de la santé au travail, et pas uniquement par l’équipe pédagogique du campus.

Beaucoup de jeunes ont exprimé leur surprise face aux impacts à long terme des mauvaises pratiques.

À 16 ans, ils envisagent le métier pour faire de la coupe ou des techniques. Ils n’avaient pas conscience de l’impact que peut avoir leur environnement de travail sur leur santé.

Le bilan est très positif. Il y a eu une réelle prise de conscience, puisque les apprenants ont modifié leurs gestes dès la séance de travail suivante.

Certains ont même engagé un dialogue avec leurs maîtres de stage pour améliorer les postures ou vérifier la toxicité des produits utilisés.

Ce dialogue se fait naturellement, dans un esprit de bienveillance, sans remettre en cause les pratiques actuelles des salons.

C’est un point essentiel pour nous : que les apprentis soient moteurs du changement, au sein de leur entreprise ou, plus tard, dans leur propre salon.

Mme Bordonado très impliquée dans le partenariat Campus Jasmin Prevaly

Mr Viguié, quel bénéfice en retire le Campus Jasmin ?

Cette initiative a apporté un enrichissement concret, tant pour les apprenants que pour l’équipe pédagogique, qui relaie désormais ces messages avec conviction.

Cette approche permet aux futurs coiffeurs d'être mieux préparés pour leur entrée dans la vie active et de savoir comment faire pour préserver leur santé.

La coiffure est une activité de passion, nous voulons éviter à nos jeunes de devoir stopper leur carrière à cause d'un problème de santé lié au travail.

Au-delà de cette éthique qui nous tient à cœur, nous sommes fiers que notre établissement soit reconnu pour son engagement dans la prévention.

Mme Fontan, quelle suite sera donnée à cette initiative ?

Nous souhaitons absolument reconduire cette action, et même l’élargir à d’autres niveaux de formation.

Certains modules pourraient aussi être proposés aux maîtres d’apprentissage et aux employeurs, pour les sensibiliser aux bonnes pratiques – pour eux-mêmes comme pour leurs stagiaires.

Nous poursuivons également le travail avec Prevaly autour du projet de salon pilote. Ce projet a créé une véritable émulation sur le campus : il a même fait l’objet d’un projet d’étude en BTS. Nous sommes très fiers de voir les jeunes s’emparer de ces sujets. Cela conforte nos choix d’intégrer la prévention au cœur de nos enseignements.

geoffrey, le toxicologue industriel de prevaly

L’éclairage de Geoffrey Argiles, Toxicologue industriel

Le CFA Jasmin était déjà convaincu de la nécessité de sensibiliser ses apprentis aux risques professionnels liés à leur futur métier de coiffeur. C’est donc avec une grande facilité que nous avons pu co-construire avec eux cette sensibilisation.

Nous avons tenu à aborder l’ensemble des risques professionnels, sans en éluder : les troubles musculosquelettiques (TMS), le risque chimique, l’activité physique, l’alimentation, les risques psychosociaux (RPS) et les violences sexistes et sexuelles au travail (VSST).

Pour créer un contenu pertinent ancré dans le monde de la coiffure, nous avons collaboré en pluridisciplinarité entre médecins, infirmières, toxicologue, diététicienne, ergonome, psychologue du travail, préventeurs et le CFA, qui nous a guidés sur les meilleures façons de capter l’attention des jeunes apprentis

Ce fut pour nous un vrai succès dans la mesure où nous avons vu des étudiants de CAP à l’écoute, participatifs et impliqués tout au long de notre intervention.

Nous sommes en train de travailler sur l’adaptation de ce module à d’autres cursus au sein du CFA Jasmin (Certificat de Spécialisation et Brevet Professionnel) et nous étudions également les possibilités de déploiement du module dans les autres CFA coiffure adhérents à Prevaly.

 

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